Peu d’œuvres plastiques représentaient alors la vie de ce saint écrite depuis l’époque carolingienne. Pour pallier cette absence de tradition iconographique de référence, le peintre utilisa scrupuleusement deux textes.
Le premier est la vie du Pseudo-Aurélien écrite au milieu du XIe siècle, probablement par un moine élevé au monastère de Saint-Martial de Limoges, Adhémar de Chabannes. A cette époque, on s’attacha à faire remonter au Ier siècle la vie de Martial pour justifier que sa mission lui ait été confiée directement par saint Pierre. C’est la version à laquelle souscrivit le pape Clément VI.
Le second texte est celui de Bernard Gui, rédigé peu avant la réalisation de la chapelle par cet historiographe des papes, inquisiteur et ami de Clément VI.
La vie de saint Martial appartient à un genre très prisé durant tout le Moyen Age, celui des vies merveilleuses de saints émaillées d’innombrables miracles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire